L'ENFANCE EN DIFFICULTES: LE BONHEUR RETROUVE!

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Sortie de la 26e promotion de l’ISTIC : 64 femmes et hommes de médias opérationnels

 

 



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La cérémonie officielle de remise de diplômes aux 64 lauréats des promotions sortantes de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) est intervenue dans l’après-midi du 10 juillet 2014, dans l’enceinte dudit institut, à Ouagadougou.

Deux années pour certains, trois pour d’autres, c’est le temps qu’a duré la formation en journalisme et en technique des 64 élèves-fonctionnaires et fonctionnaires-élèves à l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC). Sous la présidence du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré, et le parrainage du ministre nigérien de la Communication et des Relations avec les institutions, Sadissou Yahouza, les lauréats ont reçu leur parchemin, le 10 juillet 2014, dans l’enceinte de l’institut à Ouagadougou. «Responsabilité et conscience professionnelle», est le nom de baptême de cette promotion de l’ISTIC, qui a dit toute sa joie pour avoir suivi cette formation.

Ainsi, par la voix de la déléguée des promotions sortantes, Hortense Evelyne Yélémou, un vibrant hommage a été rendu au corps enseignant de l’institut et à l’ensemble des autorités œuvrant à l’amélioration des conditions d’études au sein de cet établissement. Cependant, elle a énuméré quelques difficultés qui minent le bon fonctionnement de l’école dont la plus importante a été l’intégration des Technologies de l’information et de la communication (TIC) dans les curricula. Pour Mme Yélémou, l’avènement de la Télévision terrestre numérique (TNT) exige que toutes les commodités soient mises en place pour permettre une formation de qualité. Par ailleurs, elle a traduit toute sa gratitude au parrain pour son engagement à l’endroit des journalistes aussi bien du Niger que du Burkina Faso. «Sadissou Yahouza nous servira d’exemple dans notre carrière de journalistes professionnels», a promis Hortense Evelyne Yélémou. Sadissou Yahouza a fait savoir que le choix porté sur sa modeste personne pour parrainer cette cuvée de l’ISTIC, est le signe de l’intégration entre les deux peuples. S’adressant à ses filleuls, il les a exhortés au respect de l’éthique et de la déontologie dans leur carrière, condition sine qua non pour une réussite professionnelle. «Vous êtes venus aux différents corps de métiers des médias, sans doute à la recherche d’un emploi, mais je l’espère aussi par vocation, faute de quoi, votre carrière professionnelle sera d’un ennui insupportable et même carrément un calvaire, parce qu’elle ne vous apportera aucun épanouissement», a conseillé M. Yahouza. Selon lui, faire carrière dans les médias, en particulier le journalisme, est un sacerdoce. C’est pourquoi, il a ajouté qu’il faille que tous ces nouveaux «produits» prennent connaissance de leurs droits et devoirs, dictés dans leurs cours d’éthique et de déontologie professionnelle.

S’engager aux côtés des populations

Sadissou Yahouza a relevé l’intérêt pour ces hommes de médias d’agir pour le compte du développement de leur Nation. «Nos gouvernements attendent de nos femmes et hommes de médias, qu’ils se mettent au service du développement, en proposant des articles de reportage et des émissions pour la promotion et la vulgarisation des politiques publiques en vue de l’adhésion des populations à leur mise en œuvre», a-t-il souligné avant d’exhorter les lauréats à servir l’intérêt général et non les intérêts particuliers et aussi à éviter le snobisme journalistique et à rester naturels à l’image de leur pays. Aux sortants, le ministre de la Communication du Niger a dit: «Le métier que vous allez embrasser n’est pas le chemin qui conduit à l’enrichissement matériel, mais plutôt celui de l’enrichissement moral et intellectuel». Il est également revenu sur le partenariat entre les organes de presse publics du Niger et du Burkina Faso. Sur ce point, il a dit qu’il s’agira de formaliser, par un protocole d’entente au plan sectoriel, le partenariat existant entre la Radiodiffusion/télévision du Burkina (RTB) et Télé Sahel du Niger, à donner corps à celui qui existe de façon informelle entre les Editions Sidwaya et l’Office national d’édition et de presse (ONEP), ainsi que le projet de partenariat entre l’Institut de formation technique de l’information et de la communication (IFTIC) du Niger et l’ISTIC du Burkina. Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré, quant à lui, a adressé ses encouragements au corps professoral et félicité la promotion pour ce «brillant» résultat engrangé. Il a témoigné sa reconnaissance à son homologue du Niger pour avoir accepté de parrainer cette cérémonie, une première dans l’histoire de cet institut, quand on sait que toutes les promotions antérieures ont été parrainées par des nationaux. Pour M. Traoré, les lauréats devraient emboîter les pas de leur parrain à travers le respect de l’éthique et de la déontologie afin de réussir leur carrière professionnelle. Concernant les doléances des étudiants, le ministre Traoré a annoncé qu’un conseil d’administration a été mis en place et que d’ici à octobre prochain, il sera opérationnel pour permettre à l’ISTIC de mieux fonctionner. «Je voudrais réaffirmer aux étudiants, ma détermination à poursuivre les efforts entrepris pour créer de meilleures conditions d’études à l’ISTIC. Au final, notre ambition est de conférer une vocation sous-régionale à l’ISTIC, en termes de qualité des curricula, du corps enseignant et du cadre de travail. L’évolution de l’ISTIC s’inscrit dans de bonnes perspectives avec le soutien des plus hautes autorités de l’Etat», a ajouté le porte-parole du gouvernement. Le chef des Services académiques et pédagogiques (SAPE) de l’ISTIC, Harouna Bandé, a donné le palmarès de cette promotion. Ainsi, il est ressorti qu’il y a eu six majors pour les trois niveaux que compte l’institut. Ils ont tous reçu séance tenante, leur parchemin. Il s’est agi des deux majors des agents spécialisés en sciences et techniques de l’information (STIC) et de la communication, Sasanoussa Sawadogo en section Technique avec une moyenne de 16,22 et Awa Baba en Programme avec 16,67. Pour le niveau 2, à savoir les assistants en STIC, ce sont Yaya Sangaré en Technique et Béyon Nébié de la section Programme qui ont été consacrés avec respectivement une moyenne de 17,17 et 16,66. Chez les conseillers en STIC (niveau 3), Sébastien Sanon de la Technique avec une moyenne de 16,50 et Jérémie Sié Coulibaly dont la moyenne est de 17,50 ont été honorés. Cette cérémonie a été ponctuée de prestations d’artistes et de remises de présents aux hôtes qui ont aussi remis des cadeaux pour le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, et au directeur de l’ISTIC, Noël Da.


Gaspard BAYALA
Miaba Louise Lompo
(Stagiaire à Sidwaya)


01/10/2014
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Politique MPP/ Pabré : des «militants» veulent repartir au CDP


 
 



Un groupe de jeunes de la commune de Pabré dans la région du centre conduit par Alfred Ouédraogo a rencontré le vendredi 29 août 2014 à Ouagadougou les Hommes de médias. Il s’est agi d’informer ces derniers de leur démission du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) et leur désir de retourner au Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP).

Pour Alfred Ouédraogo, porte parole des démissionnaires, ils sont plus de 400 militants du MPP à vouloir retourner au CDP. «Loin de vouloir fragiliser un parti que nous avons contribué à installer dans notre département, nous estimons que nous ne nous reconnaissons plus dans les idéaux», a-t-il justifié. Il dit également être victime d’une humiliation au sein du MPP. «On me traite de tout. J’ai emmené plus de 200 jeunes au MPP. Aujourd’hui je quitte ce parti avec ces militants», a-t-il ajouté. Pour M. Ouédraogo, la place accordée à la jeunesse au MPP est loin d’être celle attendue. «Nous avons cru qu’en quittant le CDP, nous avions fait un pas qualitatif. C’était une erreur puisque nos appréhensions ne se sont pas dissipées. Nous sommes donc au regret de quitter ce parti qui avait suscité tant d’espoir en notre sein. Nous repartons au CDP», a-t-il poursuivi. A la demande des journalistes de présenter leurs cartes qui attestent qu’ils étaient des militants au MPP, le porte parole a fait savoir qu’il n’ya pas pour le moment des cartes dans ce parti. En outre les journalistes ont déploré l’absence de la liste des 400 démissionnaires.
«Nous avons appris que Alfred Ouédraogo animait une conférence de presse pour annoncer leur démission du MPP. Nous sommes venus pour suivre, mais à la porte de la salle, des jeunes nous ont dit que nous ne pouvons pas rentrer», a indiqué le secrétaire chargé à l’organisation et à l’administration de la sous section MPP de Pabré, Benjamin Douamba. Pour lui, il s’agit d’une mise en scène. « Alfred n’a jamais été un militant du MMP. Il dit qu’il est le représentant du MMP à la commission électorale communale indépendante alors qu’il n’en est pas», a-t-il déploré. «Comment quelqu’un qui n’est pas militant d’un parti peut démissionner. Nous ne savons même pas de quelles structures, il est», a-t-il laissé entendre.
Il a rappelé que Alfred Ouédraogo a été le point focal des démissionnaires du CDP en son temps, mais bien avant la naissance du MPP. «Ensemble, avec les démissionnaires de le Faso autrement, nous dévions mettre en place le bureau de la sous section MPP de Pabré. Comme, il n’a pas eu de poste au sein du bureau, il ne s’est pas engagé et il ne participait pas aux activités du MPP. Le militantisme ce n’est pas le poste», a poursuivi M. Douamba. Selon lui, les 26 membres de la sous section MPP de Pabré ont tous des cartes. «S’il était vrai militant du parti, il aurait dû avoir au moins la carte de membre», a-t-il conclu.

Adama SEDGO
Louise Miaba LOMPO
(Stagiaire à Sidwaya)
 

01/10/2014
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Civisme fiscal : le Ministère en charge des droits humains sensibilise les acteurs économiques

 

Le Ministère des droits humains et de la promotion civique organise, les 18 et 19 août 2014 à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso, un atelier-pilote de formation des acteurs économiques sur le civisme fiscal.

Le secteur privé constitue un acteur incontournable du développement économique du Burkina Faso. Cependant, l’activité économique connait de nombreuses difficultés tant pour les acteurs économiques que pour l’Etat et les consommateurs. Dans cette optique, le Ministère des droits humains et de la promotion civique, en collaboration avec le Ministère de l’économie et des finances, organise les 18 et 19 août 2014, à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso, un atelier pilote de formation des acteurs économiques sur le civisme fiscal. Cet atelier vise à sensibiliser les acteurs sur la nécessité de respecter les règles régissant les activités commerciales. En effet, il s’agira de cultiver chez eux, le devoir citoyen pour une meilleure participation au développement économique du pays. Il va également permettre de les sensibiliser sur les conséquences du non-respect des règles commerciales et de les inciter à payer les taxes. Ainsi, 60 participants à Ouagadougou et à Bobo Dioulasso, vont se pencher sur le thème « Le rôle des acteurs économiques dans la promotion du civisme fiscal ».

Le secrétaire général du Ministère des droits humains et de la promotion civique, représentant la ministre, Amadou Consigui, a fait savoir que son département a été investi de la mission d’informer, de former et de sensibiliser toutes les couches sociales et professionnelles du pays en matière d’éducation au civisme et à la citoyenneté en vue de favoriser l’enracinement d’une culture de respect des droits et devoirs. Selon lui, l’indiscipline fiscale s’explique, par la crise de civisme que traverse le Burkina Faso et qui n’épargne aucun domaine. « Véritable obstacle au développement, l’incivisme économique ou le non-respect de la réglementation régissant les activités économiques se manifeste à travers la contrefaçon des produits, les fraudes fiscales et douanières, la vente de produits périmés ou de fabrication douteuse, les augmentations irrégulières des prix des produits », a-t-il énuméré.

M. Consigui a ajouté que la promotion du civisme économique au niveau des acteurs économiques de premier rang est plus que nécessaire. Pour lui, le présent atelier permettra de contribuer à l’assainissement de l‘environnement économique et à la création de conditions idoines d’exercices de l’activité économique. Il a dit attendre des participants un nouvel engagement au terme des échanges. « Nous attendons à l’issue de cet atelier, que vous soyez plus aptes à cultiver davantage une citoyenneté responsable au développement économique du pays. Nous osons espérer que l’évaluation de ces ateliers-pilotes de trois mois donnera des résultats satisfaisants », a-t-il souhaité.

En tant que maillon essentiel de la vie économique du pays, le concours de ces acteurs du privé est indispensable au rayonnement de l’économie burkinabè, foi du SG du Ministère en charge des droits humains. Il a, par ailleurs, remercié tous les partenaires techniques notamment le Danemark ainsi que toutes les autres structures publiques et privées qui accordent une importance à la promotion du civisme fiscal au Burkina Faso.

En rappel, le civisme fiscal est le respect de la réglementation à l’exercice de l’activité économique. Le civisme fiscal doit donc se traduire, à la déclaration mais aussi au payement de l’impôt dans les règles qui régissent l‘activité économique et sociale. Il consiste au respect des obligations fiscales par les contribuables. Les contribuables ont en effet, des obligations déclaratives et des obligations de payement. Au niveau des obligations déclaratives, ils doivent donc souscrire des déclarations périodiques, mensuelles ou trimestrielles. Il y a également des obligations de facturation de la TVA notamment, et des obligations de tenues de comptabilité ainsi que des obligations de paiement des impôts déclarés.

Djakaridia SIRIBIE et Louise Miaba LOMPO (Stagiaires)
sidwaya-bf.com


01/10/2014
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L’Association des jeunes pour la paix au Faso fait œuvre utile

 

 

L’Association des jeunes pour la paix au Faso (AJPF) a organisé, le samedi 23 août 2014, une campagne de reboisement et une collecte de sang dans l’arrondissement n°7 de Ouagadougou.
 
 
Les initiatives pour reverdir la commune de Ouagadougou se développent. Cette fois, c’est le tour de  l’Association des jeunes pour la paix au Faso (AJPF) de réaliser une activité de plantation. En effet, elle a organisé le samedi 23 août 2014, une campagne de reboisement suivie d’une collecte de sang dans l’arrondissement n°7 de Ouagadougou pour contribuer au développement du pays. «Nous avons organisé ce matin un reboisement qui a consisté à mettre en terre 10 000 plants. Nous avons également organisé une opération de collecte de sang au profit du Centre national de transfusion sanguine, dans une période où la demande est très forte. Avec les jeunes des 55 secteurs, et 6 communes rurales que forme la commune de Ouagadougou,  province du Kadiogo, nous nous sommes donné la main pour procéder à cette importante activité», a indiqué le président de l’Association des jeunes pour la paix au Faso (AJPF), Paul Sawadogo. Il a expliqué que cette initiative vise non seulement à dynamiser la structure associative, mais aussi, toutes les associations avec lesquelles elle travaille en concert telles que,  les associations à la base des marchés et yaars et celles des jeunes de la province du Kadiogo. M. Sawadogo a, en outre souligné que plusieurs espèces telles que le Karité et les arbres épineux ont été mises en terre.  A l’entendre, l’AJPF travaille de concert avec la direction régionale chargé de l’environnement dans le choix des espèces mais également dans le suivi des plants. Le président a affirmé que  cette activité n’avait pas pour but d’empiéter sur la marche-meeting de l’opposition. «Nous sommes une structure associative et nous avons un programme d’activité. C’est une simple coïncidence, sinon cette activité n’a rien à voir avec la marche de l’opposition qui s’est tenue aujourd’hui puisque le programme a été établi peut-être bien avant que l’opposition ne pense à marcher ce 23 août  2014», a-t-il dit. De l’avis du Secrétaire exécutif national (SEN) du Congrès pour la démocratie et le Progrès (CDP),  Assimi Kouanda, cette activité est d’une importance capitale puisqu’«Il s’agit d’une activité de développement, de lutte contre la désertification, de protection et de promotion du  reverdissement du Burkina Faso. En somme, une activité qui sied en cette période de saison de pluie où tous les Burkinabè sont appelés à planter pour reverdir, protéger notre environnement et l’écosystème», a précisé M. Kouanda. Toute chose qui, selon lui, mérite des encouragements vis-à-vis des multiples associations qui ont organisé cette campagne. Pour le maire de l’arrondissement n°7 de Ouagadougou,  Boureima Tapsoba, il s’est réjoui du fait que le choix de réunir  10 000 jeunes pour 10 000 plants soit porté sur son arrondissement. Selon M. Tapsoba, le choix de cette zone n’est pas fortuit. «C’est une ceinture verte pour la ville de Ouagadougou et elle est réservée pour ce genre d’activité», a souligné le maire dudit arrondissement.  Il a par ailleurs lancé un appel à toutes les autres associations, à emboîter le pas de l’Association des jeunes pour la paix au Faso pour que cette bande verte soit digne de son nom. Quant au  secrétaire adjoint chargé du mouvement associatif, Alpha Yago, cette plantation d’arbres trouve son sens dans le fait que c’est la jeunesse qui l’organise. Et cette plantation, couplée au don de sang va, de son avis, va servir à sauver des vies en cette  période de paludisme et anémies sévères. Un meeting pour la paix a mis fin à cette plantation d’arbres. 
 
 
 Louise Miaba LOMPO
Issa KARAMBIRI
(Stagiaires à Sidwaya)

01/10/2014
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Secteur minier dans l’espace UEMOA

 

L’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a organisé un atelier de concertation des associations des femmes du secteur minier dans les Etats-membres de l’UEMOA et la de Guinée,  le lundi 21 juillet 2014 à Ouagadougou.
 
Le boom minier est aujourd’hui une réalité dans l’espace UEMOA. Cependant, la participation de toutes les couches sociales dans ce secteur reste un défi. Toute chose qui a nécessité la tenue d’un atelier de concertation des associations des femmes du secteur minier dans les Etats-membres de l’UEMOA et de la Guinée, le lundi 21 juillet 2014, pour se pencher sur la question. En effet, cet atelier vise à placer les femmes au cœur du dispositif de l’exploitation minière dans les espaces communautaires. Il va permettre, selon le Directeur de cabinet du commissaire de l’UEMOA, chargé des mines, Malick Diallo, de faire le point de la politique genre dans le secteur minier de l’espace. « Pendant trois jours, les participants vont échanger sur la participation de la femme dans le secteur minier de nos pays, afin de mutualiser les expériences d’une part et de susciter d’autre part  la mise en place de réseaux des femmes du secteur dans les Etats qui n’en possèdent pas encore», a-t-il indiqué. 
La ministre de la Promotion de la femme et du Genre du Burkina Faso, représentée par sa secrétaire générale, Nathalie Sandwidi, a relevé que le paysage minier de la communauté demeure essentiellement masculin, en dépit des nombreuses sensibilisations et interpellations. «La prise en compte du genre dans le secteur n’est pas toujours effective ou du moins, pas encore à la hauteur de nos attentes» a-t-elle confié. Dans le même sens, le ministre  des Mines et de l’Energie, représenté par son conseiller technique, Abdoulaye Nombré, a ajouté que les femmes restent minoritaires dans le secteur minier et le relèvement de leur effectif en quantité et qualité reste un défi majeur.
 Un constat qui, de l’avis de Nathalie Sandwidi, nécessite l’implication des femmes qui disposent d’un  grand potentiel dans le domaine. « Autant le sous-sol de l’espace communautaire regorge d’importantes ressources aurifères, autant les femmes de l’union sont des pépites d’or à même de mettre leur dynamisme au profit de l’économie communautaire », a-t-elle déclaré. Elle a également invité les différents acteurs, particulièrement les associations des femmes du secteur minier des différents pays à partager leurs expériences et à œuvrer davantage à la promotion du genre, de l’équité et de la mixité dans l’environnement minier. La représentante de la ministre de la Promotion de la femme et du Genre a, en  outre, interpellé la commission de l’UEMOA sur la nécessité d’intégrer davantage la dimension genre dans la stratégie de mise en œuvre de la politique minière commune, laquelle intégration va permettre  de favoriser et d’encourager les femmes à s’investir dans ce secteur, a-t-elle poursuivi.
En rappel, la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement  a adopté en 2000, l’acte additionnel instituant les politiques minières communes qui constitue un cadre de référence prioritaire pour faire du secteur minier un des moteurs de la croissance économique.
 
 
Diane OUEDRAOGO
Louise Miaba LOMPO
(Stagiaires)

01/10/2014
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