L'ENFANCE EN DIFFICULTES: LE BONHEUR RETROUVE!

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Monde : 246 millions d'élèves sous la menace des violences de genre en milieu scolaire

C’est l’UNESCO qui dévoile ce chiffre effrayant dans un rapport sur la « lutte contre la violence de genre en milieu scolaire: Orientations mondiales ».

Il est estimé à 246 millions d'élèves pouvant faire l'objet de harcèlements ou d'agressions et à 60 millions le nombre de filles, contre 29 millions de garçons,  qui subissent des abus sexuels sur le chemin ou dans l'enceinte de l'école chaque année.

La violence et le harcèlement à l’école, qu’il s’agisse du harcèlement physique, psychologique ou sexuel, ont un impact négatif démontré sur l’apprentissage des élèves ainsi que sur leur santé mentale et émotionnelle. Plusieurs études, citées dans e rapport, montrent que les enfants et les jeunes qui sont victimes de harcèlement homophobe présentent un risque accru de stress, d’anxiété, de dépression, d’estime de soi dégradée, de marginalisation, d’autodestruction et de pensées suicidaires.

L’UNESCO montre que la violence à l’école naît de rapports de force inégaux souvent renforcés par des stéréotypes et des normes liées au genre, l’orientation sexuelle ainsi que d’autres facteurs qui contribuent à la marginalisation tels que la pauvreté, l’identité ethnique, ou encore la langue. D’après un sondage de 2016 sur le harcèlement réalisé auprès de 100 000 jeunes dans 18 pays, 25% des enfants et jeunes interrogés indiquent avoir été harcelés du fait de leur apparence physique, 25% en raison de leur genre ou de leur orientation sexuelle et 25% du fait de leur origine ethnique ou nationale.

Le rapport recommande que des mesures soient prises pour faire face à la violence et au harcèlement à l’école, notamment pour renforcer la capacité de la direction des établissements à agir, améliorer la sensibilisation, impliquer les élèves et les adolescents, renforcer la formation des personnels enseignants, mettre en place des systèmes d’alerte et développer la collecte de données.

JCC

(Source : rapport UNESCO) En savoir davantage


30/05/2017
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Mendicité des enfants à Ouagadougou: Un désespoir pour les sans cahiers, sans pains…

La mendicité bas son plein dans la ville de Ouagadougou depuis plusieurs années. Elle continue de gagner de l’ampleur. Ce sont les enfants qui sont les plus nombreux dans cette pratique dévalorisante et sans avenir pour l’humanité. Cela a fait l’objet d’un grand reportage ce vendredi 22 avril 2016 pour mieux comprendre et informer sur la nuisance de ce phénomène inopportun mais presque banalisé par la grande majorité.

 


IlP_20160426_113518_BF.jpg est 13H 20 au grand marché de Ouagadougou. Les boutiques se ferment par ci, et par là, on rassemble les marchandises pour les ranger. On se croirait à la fin de la journée où le marché se ferme. Cependant, ce sont les fidèles musulmans qui s’évertuent à répondre à leur rendez-vous de 13H 30 mn à la grande mosquée du grand marché. Ils y en a d’autres qui attendent impatiemment ces moments de prière. Cependa


nt eux, ne s’impatientent pas pour prier, mais pour glaner les pièces de monnaie des fidèles musulmans. Eux, ce sont les enfants talibés, couramment appelés « garibou ». Ce sont des jeunes garçons, dans leurs boubous mi- délabrés avec un collier  de carcasse de boîte, qui défilent derrière les fidèles musulmans scandant le même refrain « Allah wa garibou ». Ce refrain tient pour chaque jour que Dieu fait. Il sert à collecter des pièces d’argent dans une carcasse de boîte. Ces pièces vont être utilisées, semble-t-il, par d’autres personnes que ceux qui les récoltent sous le soleil ardent.

 

Il y en a des milliers au Burkina Faso, plutôt tous les jours, qui s’adonnent à cette pratique ou plutôt la subissent. Ils ont en majorité un âge compris entre 05 et 15 ans. Ce sont des enfants et des jeunes dont l’avenir doit se construire dans la rue, derrière les carcasses de boite, pour mendier pitoyablement telle ou telle pitance. Pour  exprimer l’irresponsabilité d’un père, d’une mère, d’un maître coranique sans foi ni loi qui prétend faire bénéficier à ces enfants un enseignement religieux. Pour témoigner de l’inconscience d’une nation toute entière. Pour témoigner de l’insouciance à l’endroit de ceux qui sont censés construire le monde de demain, trouver les solutions aux grands maux qui mineront la société du lendemain. Cependant les enjeux d’un tel phénomène n’est plus à démontrer.

 

Les enjeux d’une telle pratique…..

Le problème des enfants mendiants va au-delà d’un simple problème de société. C’est un défi colossal pour le développement socio-économique des pays. Dans le passé, l’insertion sur le marché du travail n’exigeant pas un niveau de scolarité élevé, ces enfants ayant atteint l’âge de travailler pouvaient facilement avoir accès à un emploi, certes pas ceux nécessitant une compétence technique avérée mais ils devenaient des entrepreneurs, notamment dans le commerce.

 

En fait, le passage auprès d’un enseignant islamique leur permet d’acquérir des compétences managériales dès le bas âge étant amené à travailler et d’autres vertus qui leur seront bien utiles pour créer une entreprise, gérer un commerce ou exceller dans les travaux qui leur sont confiés. La perversité du système qui a fait de ces enfants des mendiants que des apprenants, fait qu’ils sont en marge du marché du travail. Ce marché qui requiert un minimum de qualification professionnelle. Car si même les diplômés ont du mal à s’insérer sur le marché du travail, la situation semble plus difficile pour les non diplômés.

 

 Ils sont ainsi orientés systématiquement vers le secteur informel ou dans des secteurs qui ne procurent à l’État qu'un revenu substantiel, avec des emplois précaires et une couverture sociale inexistante. Nombreux deviennent des commerçants ambulant, des ouvriers, des chauffeurs de taxi ou apprentis des transports traditionnels en commun des villes. Les meilleurs d’entre eux deviennent des marabouts, des maîtres d’arabe ou encore des enseignants. Certains exercent dans l'agriculture. D'autres, qui ont un peu de ressources financières grâce à l’appui d’un proche, apprennent un métier dans l'informel : soit la mécanique, la peinture, la menuiserie, etc. La plupart de ces activités, non seulement ne leur permettent pas de sortir de la pauvreté, et contribue à maintenir une bonne partie de l'économie africaine dans l'informel.

 

C’est dire que la grande partie de ces jeunes mendiants se retrouve sans emploi ou incapable d'entreprendre quelques activités. Certains d'entre eux se convertissent à la délinquance, et usant de n’importe quels moyens pour avoir du revenu fussent-ils licites ou pas, compromettant ainsi la sécurité dans les zones urbaines. Il suffit d’ailleurs de s’apercevoir que cette sortie de collecte de pitance s’effectue simultanément avec les séances de classe au niveau scolaire pour s’en convaincre que la mendicité est synonyme d’échec pour les enfants qui en sont victimes. 

 

Il est tout à fait clair que le manque d’éducation d’une tranche importante de la population constituée de ces jeunes enfants, a des conséquences socio-économiques négatives importantes dans la société. Ces populations non éduquées, en plus de constituer une base électorale vide, ignorant les principales lois du pays, reçoivent mal ou comprennent mal les sensibilisations. En effet, face à des épidémies ou certains problèmes sociaux, les États auront beaucoup plus du mal à les sensibiliser. Dans un contexte où l’Afrique a réellement besoin de toutes ses capacités, notamment en ressources humaines qualifiées, un nombre important d’une population non éduquée serait un coup dur pour le développement. D’où la nécessité de trouver des pistes de solutions. 

 

Quelles pistes de solutions… !

Au Burkina Faso, l'Association Gournaam-Survie se donne pour leitmotiv d'apprendre aux talibés « à lier le bois au bois » et à gagner dignement leur vie. Cette Association a pour objectifs de renforcer les acquis antérieurs des jeunes talibés en les alphabétisant et en leur apprenant les règles morales de la vie.

 

En plus des organismes et associations, certains gouvernements ont voulu régler le problème par la force, en prenant des dispositions légales contre la mendicité. Ces efforts demeurent infructueux. Ils se heurtent à une forte résistance des populations. Par exemple, en 2012, l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade tenta de rendre illégale la mendicité en ville mais la loi fut si mal accueillie par les autorités religieuses et la population que la législation fut retirée moins de trois mois après sa mise en application. Force est de remarquer que malgré toutes les tentatives pour éradiquer le phénomène, le nombre des enfants mendiants ne diminue point et leurs conditions ne s’améliorent guère. Le problème majeur demeure le fait que les populations ne saisissent par l’enjeu du phénomène et les dommages qu’il cause à la société.

 

Pour régler la question, le gouvernement devrait envisager des campagnes de sensibilisation ciblées à l’endroit des populations portant le potentiel d’impliquer leurs enfants dans cette pratique. Il faudrait pour ce faire entreprendre des enquêtes permettant de cibler les populations concernées. Pour être efficace, les équipes de sensibilisation doivent intégrer des responsables religieux et des autorités locales et/ou coutumières comme le chef du village ou le chef du quartier. Ce dialogue avant l'introduction de quelque législation, permettrait aux populations de s’approprier la loi et d’assurer son application et de lever cet obstacle supplémentaire au développement socio-économique de l’Afrique. L'idée ne serait pas de mettre fin à ce système d'apprentissage traditionnelle, mais de l'encadrer et d'éviter qu'il constitue un point noir dans l'équation du développement des enfants. Car le moins que l’on puisse dire c’est que l’enfant est l’avenir de l’humanité.

 

Louise Miaba LOMPO

 

 Nous avons réalisé cette vidéo en Fulfouldé par l'intermiaire d'un natif de la langue.

 

....puis une traduction de l'entretien en français!

 

Lire aussi la mendicité au Sénégal suhttp://www.planete-senegal.com/senegal/mendicite_senegal.php

Lire aussi Vaincre la mendicité en Afrique par la culture sur http://www.panapress.com/Vaincre-la-mendicite-en-Afrique-par-la-culture--13-605914-17-lang4-index.html

Lire aussi Sénégal: Etude sur la mendicité des enfants par l'Unicef sur http://www.gmfc.org/fr/actions-dans-le-mouvement/afrique/actualite-dafrique/452-senegal-etude-sur-la-mendicite-des-enfants-par-lunicef

 


28/04/2016
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21/04/2016
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La fondation des étoiles

La fondation des étoiles

La Fondation des étoiles est reconnue comme étant la plus grande source non gouvernementale du financement de la recherche sur les maladies infantiles, incluant les maladies orphelines, au Québec. Chaque dollar remis aux chercheurs en pédiatrie est mis à contribution pour l’avancement de la recherche dans le but d’améliorer la qualité de vie des enfants malades et celle de leur famille.http://www.fondationdesetoiles.ca/fr/les-enfants?utm_source=AdWords&utm_medium=CPC&utm_content=Insert-En%20savoir%20plus&utm_campaign=Marque-Les%20Enfants


20/03/2016
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Enfants du monde

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Enfants du Monde est une organisation non gouvernementale suisse, fondée en 1968 et basée à Genève. Enfants du Monde a pour mission d’aider et de protéger les enfants défavorisés dans les pays pauvres en leur offrant une éducation de qualité et l’accès à des services de santé.

Enfants du Monde gère 15 projets dans les domaines prioritaires que sont l’éducation, la formation et la santé dans sept pays (Burkina Faso, Niger, Bangladesh, Guatemala, El Salvador, Colombie, Haïti). Plus de 216'400 enfants et leur famille en bénéficient. Voir plus...


17/03/2016
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