L'ENFANCE EN DIFFICULTES: LE BONHEUR RETROUVE!

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Mendicité des enfants à Ouagadougou: Un désespoir pour les sans cahiers, sans pains…

La mendicité bas son plein dans la ville de Ouagadougou depuis plusieurs années. Elle continue de gagner de l’ampleur. Ce sont les enfants qui sont les plus nombreux dans cette pratique dévalorisante et sans avenir pour l’humanité. Cela a fait l’objet d’un grand reportage ce vendredi 22 avril 2016 pour mieux comprendre et informer sur la nuisance de ce phénomène inopportun mais presque banalisé par la grande majorité.

 


IlP_20160426_113518_BF.jpg est 13H 20 au grand marché de Ouagadougou. Les boutiques se ferment par ci, et par là, on rassemble les marchandises pour les ranger. On se croirait à la fin de la journée où le marché se ferme. Cependant, ce sont les fidèles musulmans qui s’évertuent à répondre à leur rendez-vous de 13H 30 mn à la grande mosquée du grand marché. Ils y en a d’autres qui attendent impatiemment ces moments de prière. Cependa


nt eux, ne s’impatientent pas pour prier, mais pour glaner les pièces de monnaie des fidèles musulmans. Eux, ce sont les enfants talibés, couramment appelés « garibou ». Ce sont des jeunes garçons, dans leurs boubous mi- délabrés avec un collier  de carcasse de boîte, qui défilent derrière les fidèles musulmans scandant le même refrain « Allah wa garibou ». Ce refrain tient pour chaque jour que Dieu fait. Il sert à collecter des pièces d’argent dans une carcasse de boîte. Ces pièces vont être utilisées, semble-t-il, par d’autres personnes que ceux qui les récoltent sous le soleil ardent.

 

Il y en a des milliers au Burkina Faso, plutôt tous les jours, qui s’adonnent à cette pratique ou plutôt la subissent. Ils ont en majorité un âge compris entre 05 et 15 ans. Ce sont des enfants et des jeunes dont l’avenir doit se construire dans la rue, derrière les carcasses de boite, pour mendier pitoyablement telle ou telle pitance. Pour  exprimer l’irresponsabilité d’un père, d’une mère, d’un maître coranique sans foi ni loi qui prétend faire bénéficier à ces enfants un enseignement religieux. Pour témoigner de l’inconscience d’une nation toute entière. Pour témoigner de l’insouciance à l’endroit de ceux qui sont censés construire le monde de demain, trouver les solutions aux grands maux qui mineront la société du lendemain. Cependant les enjeux d’un tel phénomène n’est plus à démontrer.

 

Les enjeux d’une telle pratique…..

Le problème des enfants mendiants va au-delà d’un simple problème de société. C’est un défi colossal pour le développement socio-économique des pays. Dans le passé, l’insertion sur le marché du travail n’exigeant pas un niveau de scolarité élevé, ces enfants ayant atteint l’âge de travailler pouvaient facilement avoir accès à un emploi, certes pas ceux nécessitant une compétence technique avérée mais ils devenaient des entrepreneurs, notamment dans le commerce.

 

En fait, le passage auprès d’un enseignant islamique leur permet d’acquérir des compétences managériales dès le bas âge étant amené à travailler et d’autres vertus qui leur seront bien utiles pour créer une entreprise, gérer un commerce ou exceller dans les travaux qui leur sont confiés. La perversité du système qui a fait de ces enfants des mendiants que des apprenants, fait qu’ils sont en marge du marché du travail. Ce marché qui requiert un minimum de qualification professionnelle. Car si même les diplômés ont du mal à s’insérer sur le marché du travail, la situation semble plus difficile pour les non diplômés.

 

 Ils sont ainsi orientés systématiquement vers le secteur informel ou dans des secteurs qui ne procurent à l’État qu'un revenu substantiel, avec des emplois précaires et une couverture sociale inexistante. Nombreux deviennent des commerçants ambulant, des ouvriers, des chauffeurs de taxi ou apprentis des transports traditionnels en commun des villes. Les meilleurs d’entre eux deviennent des marabouts, des maîtres d’arabe ou encore des enseignants. Certains exercent dans l'agriculture. D'autres, qui ont un peu de ressources financières grâce à l’appui d’un proche, apprennent un métier dans l'informel : soit la mécanique, la peinture, la menuiserie, etc. La plupart de ces activités, non seulement ne leur permettent pas de sortir de la pauvreté, et contribue à maintenir une bonne partie de l'économie africaine dans l'informel.

 

C’est dire que la grande partie de ces jeunes mendiants se retrouve sans emploi ou incapable d'entreprendre quelques activités. Certains d'entre eux se convertissent à la délinquance, et usant de n’importe quels moyens pour avoir du revenu fussent-ils licites ou pas, compromettant ainsi la sécurité dans les zones urbaines. Il suffit d’ailleurs de s’apercevoir que cette sortie de collecte de pitance s’effectue simultanément avec les séances de classe au niveau scolaire pour s’en convaincre que la mendicité est synonyme d’échec pour les enfants qui en sont victimes. 

 

Il est tout à fait clair que le manque d’éducation d’une tranche importante de la population constituée de ces jeunes enfants, a des conséquences socio-économiques négatives importantes dans la société. Ces populations non éduquées, en plus de constituer une base électorale vide, ignorant les principales lois du pays, reçoivent mal ou comprennent mal les sensibilisations. En effet, face à des épidémies ou certains problèmes sociaux, les États auront beaucoup plus du mal à les sensibiliser. Dans un contexte où l’Afrique a réellement besoin de toutes ses capacités, notamment en ressources humaines qualifiées, un nombre important d’une population non éduquée serait un coup dur pour le développement. D’où la nécessité de trouver des pistes de solutions. 

 

Quelles pistes de solutions… !

Au Burkina Faso, l'Association Gournaam-Survie se donne pour leitmotiv d'apprendre aux talibés « à lier le bois au bois » et à gagner dignement leur vie. Cette Association a pour objectifs de renforcer les acquis antérieurs des jeunes talibés en les alphabétisant et en leur apprenant les règles morales de la vie.

 

En plus des organismes et associations, certains gouvernements ont voulu régler le problème par la force, en prenant des dispositions légales contre la mendicité. Ces efforts demeurent infructueux. Ils se heurtent à une forte résistance des populations. Par exemple, en 2012, l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade tenta de rendre illégale la mendicité en ville mais la loi fut si mal accueillie par les autorités religieuses et la population que la législation fut retirée moins de trois mois après sa mise en application. Force est de remarquer que malgré toutes les tentatives pour éradiquer le phénomène, le nombre des enfants mendiants ne diminue point et leurs conditions ne s’améliorent guère. Le problème majeur demeure le fait que les populations ne saisissent par l’enjeu du phénomène et les dommages qu’il cause à la société.

 

Pour régler la question, le gouvernement devrait envisager des campagnes de sensibilisation ciblées à l’endroit des populations portant le potentiel d’impliquer leurs enfants dans cette pratique. Il faudrait pour ce faire entreprendre des enquêtes permettant de cibler les populations concernées. Pour être efficace, les équipes de sensibilisation doivent intégrer des responsables religieux et des autorités locales et/ou coutumières comme le chef du village ou le chef du quartier. Ce dialogue avant l'introduction de quelque législation, permettrait aux populations de s’approprier la loi et d’assurer son application et de lever cet obstacle supplémentaire au développement socio-économique de l’Afrique. L'idée ne serait pas de mettre fin à ce système d'apprentissage traditionnelle, mais de l'encadrer et d'éviter qu'il constitue un point noir dans l'équation du développement des enfants. Car le moins que l’on puisse dire c’est que l’enfant est l’avenir de l’humanité.

 

Louise Miaba LOMPO

 

 Nous avons réalisé cette vidéo en Fulfouldé par l'intermiaire d'un natif de la langue.

 

....puis une traduction de l'entretien en français!

 

Lire aussi la mendicité au Sénégal suhttp://www.planete-senegal.com/senegal/mendicite_senegal.php

Lire aussi Vaincre la mendicité en Afrique par la culture sur http://www.panapress.com/Vaincre-la-mendicite-en-Afrique-par-la-culture--13-605914-17-lang4-index.html

Lire aussi Sénégal: Etude sur la mendicité des enfants par l'Unicef sur http://www.gmfc.org/fr/actions-dans-le-mouvement/afrique/actualite-dafrique/452-senegal-etude-sur-la-mendicite-des-enfants-par-lunicef

 


28/04/2016
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Ce qui tue les enfants du monde

Près de huit millions d'enfants et adolescents sont morts en 2013, selon une étude portant sur 188 pays. Beaucoup de ces décès auraient pu être évités...

7,7 millions d'enfants et adolescents morts en 2013, dont une grande part auraient pu survivre. C'est le triste bilan dressé cette semaine dans un article publié par JAMA Pediatrics portant sur 188 pays, d'après les résultats du rapport 2013 du Global burden of Disease, un groupement de plus de 1000 chercheurs chiffrant la mortalité et la morbidité dans le monde. Plus de 80 % de ces décès concernent les plus jeunes (6,3 millions d'enfants de moins de 5 ans), tandis que 60 % des 135,6 millions d'années de vie passées avec une incapacité concernent des adolescents (60 %).

Les infections respiratoires, le paludisme et les diarrhées figurent parmi les plus meurtrières chez les moins de 10 ans (avec respectivement 942.000, 622.000 et 558.000 morts), en particulier en Afrique subsaharienne. Tandis que dans les pays riches, la prématurité et les anomalies congénitales sont les plus pourvoyeuses de morts pour les plus petits, les accidents de la route ou la noyade pour les 5-9 ans. Quant aux adolescents (10-19 ans), ils meurent principalement d'accidents de la route, du Sida, d'automutilations, de noyades et d'infections intestinales.

Développement du millénaire

D'énormes inégalités apparaissent: le taux de mortalité pour 1000 enfants de moins de 5 ans varie ainsi de 2,3 à Singapour à 152,5 en Guinée-Bissau, et cinq pays (Inde, République démocratique du Congo, Pakistan, Nigeria et Éthiopie) concentrent la moitié des décès causés par les diarrhées. Si des progrès ont globalement été réalisés, «seuls 27 des 138 pays en voie de développement ont atteint le quatrième objectif de développement du millénaire, qui était de réduire des deux tiers la mortalité infantile entre 1990 et 2015», notent les auteurs.

Car beaucoup de ces morts ont des causes évitables, insistent les auteurs de ce travail. «Dans de nombreux pays, des maladies pouvant être prévenues par la vaccination, comme la rougeole ou la coqueluche, font toujours partie des 10 principales causes de décès». Et que dire des diarrhées et autres infections intestinales, dont sont largement responsables les difficultés à appliquer de simples mesures d'hygiène (lavage des mains, sanitaires, recyclage des eaux usées…) ou du Sida, contre lequel bien des pays n'ont pas accès aux médicaments antirétroviraux. L'anémie liée à une carence en fer, cause première des années de vies passées avec une incapacité dans les trois groupes d'âge, pourrait être diminuée en luttant contre la malnutrition.

Des mesures simples

Le nombre d'événements touchant les plus âgés pourraient lui aussi être largement amputé, parfois au prix de mesures simples et pas nécessairement coûteuses. Ainsi des accidents de la route, quand le trafic augmente sans que ne soient mis en place des politiques de sécurité routière efficaces. «La restriction de l'accès à des produits létaux courants a prouvé son efficacité», expliquent aussi les auteurs, citant le Sri-Lanka ou la Corée du Sud où l'interdiction de pesticides toxiques a fait baisser le taux de suicide.

Quant aux noyades, si des barrières et une surveillance rapprochées sont nécessaires partout dans le monde pour protéger les plus jeunes, le diagnostic des auteurs concernant les grands enfants et adolescents éclaire assez cruellement la marche du monde. Dans les pays en voie de développement, les jeunes se noient en journée, lors d'activités «non récréatives», dans des rivières ou des sources mal protégés et proches des habitations dans des zones dépourvues de services d'urgence. La jeunesse des pays riches, elle, se noie lorsqu'elle s'amuse, mais dédaigne le port de gilets de sauvetage ou abuse de l'alcool. Voir plus...


17/03/2016
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Éliminer le travail des enfants dans les chaînes de production - C'est l'affaire de tous!

Journée mondiale contre le travail des enfants, 12 juin 2016 La Journée mondiale contre le travail des enfants de 2016 met l’accent sur le travail des enfants dans les chaînes de production. Les chaînes de production comprennent la série d’activités ou procédés qui a lieu lors de la production et distribution d’un produit. Avec la mondialisation, les chaînes de production sont devenues de plus en plus complexes, impliquant des travailleurs, des petits producteurs et des entreprises du monde entier. Alors que la plupart du travail des enfants se trouve dans la production des biens et des services destinés aux marchés nationaux, des enfants peuvent également se retrouver à travailler dans la production de biens et services destinés à l’exportation. Avec 168 millions d’enfants toujours en situation de travail des enfants, toutes les chaînes de production, qu’elles soient dans le secteur de l’agriculture ou la manufacture, dans les services ou la construction, courent le risque d’y voir présent le travail des enfants. Les entreprises doivent faire preuve de vigilance afin de s’assurer que leurs chaînes de production soient libres de travail des enfants, faute de quoi elles risquent de voir leur réputation ruinée et leurs affaires sérieusement compromises. Le travail des enfants intervient en grande partie dans l’économie rurale et informelle, dans des domaines où les syndicats et organisations d’employeurs sont souvent fragiles ou inexistants ainsi que dans des domaines où les inspecteurs du travail n’ont pas la capacité d’intervenir. Cela est également vrai en ce qui concerne le travail des enfants dans les chaînes de production où le travail risque d’être réalisé dans de petits ateliers ou foyers, ce qui le rend souvent indétectable pour les entreprises au sommet de la chaîne. Les risques sont augmentés par des systèmes d’éducation inappropriés et les gouvernements doivent intensifier leurs efforts pour éliminer le problème. La Journée mondiale est l’occasion de faire la lumière sur ce qui peut être entrepris afin de tenir le travail des enfants hors de portée des chaînes de production.  Voir plus...


15/03/2016
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Infrastructures scolaires : La population de Koin se mobilise pour sa troisième école primaire

Fonctionnelle depuis 2011, l’école Koin ‘’C’’ (province du Nayala) n’existe encore que sur des sites provisoires. Pour changer la donne, les fils et filles du village ont entrepris de se retrousser les manches. D’où la reprise, le samedi 20 septembre 2014, des travaux sous l’impulsion de l’association « Koinbienkô », en présence de la population sortie nombreuse.

C’est donc parti pour la construction du premier bâtiment de l’école Koin ‘’C’’. Ce premier bâtiment comporte trois classes de 72 m² chacune, un bureau et un magasin. Des classes à même de contenir d’importants effectifs, répondant à la demande dans ce village qui est l’un des plus peuplés de la commune de Toma.

Pour sa construction, la population a commencé à se mobiliser depuis 2013. A ce jour, le projet semble avoir emballé tous les fils et filles du village : ceux qui y habitent rassurent quant à la disponibilité des agrégats, tandis que ceux qui n’y résident pas travaillent à la mobilisation des ressources financières nécessaires. L’on est encore loin du compte, mais la détermination de part et d’autre présage du parfait aboutissement du projet. C’est en tout cas l’engagement pris par les fils et filles du village sous l’impulsion de l’association « Koinbienkô » que préside le Dr Cyriaque PARE et qui œuvre pour le développement socio-économique du village.

Les acteurs, tous déterminés à jouer leur partition

A en croire le Conseiller municipal du village, Rigobert Paré, l’organisation des travaux de l’école a fait l’objet d’une première réunion de tous les quartiers, tenue au mois de juillet 2014 ; et une deuxième réunion est prévue pour fin septembre. Cette première réunion a été l’occasion de déterminer et de communiquer séance tenante, à chaque quartier sa part de travail. « Très bientôt, nous ferons en sorte que chacun des cinq quartiers s’exécute », a promis le Conseiller qui confie être convaincu de la détermination des habitants du village à jouer pleinement leur partition.

Les femmes du village, à en croire l’une d’elles, Safoura Drabo, « ont vraiment conscience que cette école va apporter la solution à la dispersion en plusieurs endroits des élèves de la même école Koin ‘’C’’ ». Même si à ce jour, rien de spécifique ne leur a encore été confié comme tâche, elles ne ratent pas les occasions ‘’d’ouverture du dossier école Koin C’’. C’est du moins, ce qu’a confié Safoura Drabo, avec la précision que les femmes sont prêtes pour apporter – à tout le moins - l’eau nécessaire aux travaux.

De leur côté, les fils et filles du village qui n’y résident pas, ont pu, au sein des démembrements - notamment à Ouagadougou, Bobo, Dédougou - de l’association Koinbienkô dont le siège est à Koin, mobilisé à ce jour, un peu plus de trois millions de francs CFA. Et les cotisations continuent.

Du ciment, ils en ont aussi à hauteur de deux tonnes pour la confection de 740 briques pleines. Autre apport des ‘’bou dènan’’ (ceux qui sont hors du village), le fer à béton. Là également, un petit acquis à portée de main. Mais beaucoup reste à faire en termes financier et matériels. Tout en les remerciant, le Conseiller Rigobert Paré leur demande « plus implication dans ce travail qui va être très bénéfique à leurs parents au village ».

Sécuriser 125 élèves dans une école dispersée

La mayonnaise a donc pris des deux côtés : ceux de l’intérieur, tout comme ceux de l’extérieur du village, tous ont affiché leur détermination à offrir à leurs enfants un cadre idéal d’apprentissage. Ce qui permettra, espère la directrice de l’école Koin ‘’C’’, Clarisse Ki/ Toé, à 215 élèves d’être au moins en sécurité ; mieux, d’avoir la sérénité requise pour étudier.

En attendant, c’est une école dispersée en plusieurs endroits sur des sites provisoires, relève-t-elle avec regret, qui va rouvrir ses portes dans quelques jours avec les classes de CP1, CP2, CE1 et CE2. Une école où, précise-t-elle, « Les élèves ne sont pas en sécurité » et où « les tables-bancs font également défaut ». Pour tout dire, Mme Ki explique : « Le fait que l’école Koin ‘’C’’soit sous paillotte constitue un grand frein au développement des effectifs de l’école. Nombreux sont ceux qui refusent d’envoyer leurs enfants chez nous. La preuve, tandis que dans les classes des écoles Koin ‘’A’’ et ‘’B’’, les effectifs sont de l’ordre de 70 élèves, à l’école Koin ‘’C’’, c’est la trentaine ou tout au plus la quarantaine. Je crois bien que c’est le manque de salles de classe où les élèves peuvent se sentir en sécurité, qui fait que les parents sont réticents à envoyer leurs enfants à notre niveau ».

Côté personnels enseignants, aucune inquiétude à se faire. C’est du moins, l’assurance qu’a donnée Clarisse Ki, visiblement heureuse de disposer bientôt d’un espace de 9 ha abritant un bâtiment flambant neuf. Mais des efforts restent à fournir encore. Dans ce sens, le Conseiller municipal Rigobert Paré, émet un chapelet de souhaits : « Que Dieu nous donne la santé pour pouvoir exécuter ce travail. Nous souhaitons également que l’entente s’instaure entre fils et filles du village. Que nos frères et sœurs hors du village nous aident à rester constamment sur le chemin de l’entente ».


Pour sa part, le président de Koinbienkô, Dr Cyriaque Paré, a invité ses frères et sœurs habitants du village, à s’approprier véritablement le chantier ainsi ouvert. Tout en réaffirmant l’engagement de tous les ressortissants du village à rester mobilisés pour la cause de cette école, il a lancé un appel à d’éventuels partenaires et donateurs pour soutenir cette initiative endogène décidée et portée par le village de Koin.

Lire la suite sur http://boucledumouhoun.lefaso.net


30/09/2014
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L’innovation au service de l’Éducation en Afrique avec EasySchool

 

Élaboré en partenariat avec des établissements d’enseignement en Afrique depuis 5 ans par EquoService, EasySchool se présente comme une solution logicielle révolutionnaire pour la gestion intégrée et synergique de la vie académique. Son efficacité et son originalité lui a valu d’être distingué par des prix prestigieux au niveau national et sous régional.

 

L’innovation au service de l’Éducation en Afrique avec EasySchool

 

Afin de relever les défis auxquels le monde de l’Éducation est confronté, EasySchool fait de l’innovation continue son cheval de bataille. C’est ainsi qu’il apporte une approche de gestion intégrée de l’académique, des finances et des statistiques dans une vision globale de la gestion intégrée des complexes académiques et scolaires. Dans cette même vision, tous les niveaux allant de la maternelle au supérieur sont gérés de façon intégrée à l’aide de plus de 10 profiles(Directeur général, Comptable général, Administrateur général, Proviseur/Fondateur, Administrateur, Directeur des études, Comptable/Intendant, Caissier, Surveillant, Enseignant, Bibliothécaire, Parent d’élève, Étudiant)

L’innovation est aussi dans la sécurité. En effet, les bulletins et relevés générés par EasySchool sont protégés contre la falsification à l’image des billets de banque. Ces bulletins, en plus des notes, racontent de l’histoire par le truchement de courbes d’évolution des notes, d’histogrammes et de divers autres outils d’analyse et d’aide à la décision.

Système de synergie entre acteurs essentiels de l’Éducation, Easyschool offre des espaces Parent d’élève et Étudiant qui sont des vitrines d’échange entre parents et établissements d’une part, et entre étudiants et établissements d’autre part. Les communications mail et SMS y sont également intégrés. Nous pouvons également noter les inscriptions en ligne des étudiants et élèves ou enfants qui sont la preuve d’une innovation continue. L’Administration n’est pas en reste car elle peut bénéficier de statistiques de haute fiabilité et moins chères.

Dans le souci de rendre transparentes, flexibles et à la fois sécurisées les différentes activités des groupes académiques, EasySchool fait traverser la gestion des finances par plusieurs circuits de validation appelés worklfow avec la possibilité de suivre les paiements depuis la recette jusqu’au dépôt en banque.

Solution vivante, évolutive, flexible et très facile d’utilisation, EasySchool est exploitable en mode Web (Software as a Service ou SaaS) comme en réseau local.

Fort de son envergure, EasySchool propose de bâtir un nouveau paradigme de l’Éducation en Afrique grâce aux TIC. Ce nouveau paradigme permettra une éducation participative, responsable et plus efficace, mieux orientée et suivie, qui consolidera la pérennité et la valeur ajoutée des structures éducatives grâce à une santé managériale.

Une solution distinguée à plusieurs reprises

En reconnaissance de la valeur de la solution, EasySchool a été distingué sur deux années consécutives. En 2012 , il se voit décerner le prix UEMOA NET-Com IT Awards "Meilleur Système d’Information et de Communication". A l’occasion de la Semaine Nationale de l’internet en 2013, il est encore couronné de la Médaille d’Or Nationale en Génie Logiciel.

En exploitation depuis bientôt 4 ans, EasySchool fait la fierté de plusieurs établissements d’enseignements dans plusieurs pays d’Afrique, qui ne tarissent pas de félicitations et d’encouragements.

Avec EasySchool, le dossier académique unique de l’individu devient une réalité

Une solution facile d’accès

Conscient des réalités propres à nos pays, EquoService inscrit EasySchool dans une vision de service social (social business) pour l’Éducation en Afrique.

C’est ainsi que EasySchool est offert gratuitement et sans engagement en évaluation.

Dans la même vision, EasySchool vient avec un système de tarification raisonnable, équitable et réfléchi, qui au-dela de la valeur ajoutée stratégique et opérationnelle, apporte un impact économique positif.

Des processus d’accompagnement pour une adoption rapide, facile et maîtrisée sont également offerts.

Espace demo pour le personnel : www.easyschoolz.com/demo
Espace demo pour les parents : www.easyschoolz.com/demo-pa
Espace demo pour les étudiants : www.easyschoolz.com/demo-st

Contact BURKINA : +226 71 19 64 54

Contact siège : contact@equoservice.com / +226 79 14 70 83

Contact de partenariat : partenariat@equoservice.com

EasySchool, pour un ultime ERP de l’Éducation en Afrique

 

17/09/2014
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